Pensée d'une nuit...
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Pensée d'une nuit...
La première fois que ces mots sont sortis de ma bouche, c'était en plein milieu de la nuit alors que je retournais à la maison. Il n'y avais pas de nuage, que la lune et les étoiles pour me tenir compagnie. La ville était silencieuse et personne d'autre que moi semblait réveiller. Je dois aussi avouer que ce qui est originellement sorti ce soir là est sans doute 100 fois plus beau que ce texte et beaucoup plus long aussi.
Une ville la nuit
C’est si étrange une ville la nuit
Plus le moindre son
Tout est endormi
Plus aucun moribond
Ne s’aventure dans les rues
Ou presque…
C’est si calme une ville la nuit
Tous ses animaux d’acier sont assoupis
Dans leur cage il n’y a plus aucun bruit
Comme si sur terre on avait arrêté le temps
Pour profiter du ciel bénit
Pour profiter de ce léger sursis.
La nuit…
Tant de gens la maudissent
La pointent du doigt comme l’enfer
Alors qu’elle n’est que douceur, cette tendre amie
Elle qui berce les insomniaques dans un leur de poésies
Et qui endort les problèmes des journées pénibles.
On la compare souvent au jour
Qu’on nomme lumière, puissance et bonheur
Alors qu’il n’est qu’une source de douleur.
Sa sœur cadette revient à nos appels
Pour efface nos pleurs d’une dernière caresse
Chacun de ses rayons d’espoir se font alors amour
Et ses étoiles unique tourterelles
Qui vous emporte dans une telle ivresse…
C’est si doux une ville la nuit
Alors que mes pas résonnent
Sur ce qui reste de la route ici
J’ai l’impression que mon âme détonne
Qu’elle n’a plus sa place entre ses murs
Elle qui dévisage si souvent la lune
Sa dernière confidente dans ce monde inassouvi.
Je l’ai longuement contemplée
La comparant à son frangin
Sans trouver ses défauts tant hués
Ne voyant que sa bravoure digne des grands
Son armée d’étoiles prêtes à sauver
Quiconque tombe dans un guet-apens…
La nuit c’est la violence sauvage
D’un lion pris en cage
Son cœur bat aux mille tonnerres
Alors que l’enfer rouge plombe sur terre.
C’est le dernier pas
Avant un trépas certain
C’est une fillette qui se débat
Contre un ennemi assassin.
C’est si étrange une ville la nuit
Dans une éclat de lucidité
Je comprends enfin que tous mes soucis
Dans ses bras de soies trouvent leur péril
Et une dernière fois avant de m’envoler
Je salue ce spectacle magique à rendre sénile…
Une ville la nuit
C’est si étrange une ville la nuit
Plus le moindre son
Tout est endormi
Plus aucun moribond
Ne s’aventure dans les rues
Ou presque…
C’est si calme une ville la nuit
Tous ses animaux d’acier sont assoupis
Dans leur cage il n’y a plus aucun bruit
Comme si sur terre on avait arrêté le temps
Pour profiter du ciel bénit
Pour profiter de ce léger sursis.
La nuit…
Tant de gens la maudissent
La pointent du doigt comme l’enfer
Alors qu’elle n’est que douceur, cette tendre amie
Elle qui berce les insomniaques dans un leur de poésies
Et qui endort les problèmes des journées pénibles.
On la compare souvent au jour
Qu’on nomme lumière, puissance et bonheur
Alors qu’il n’est qu’une source de douleur.
Sa sœur cadette revient à nos appels
Pour efface nos pleurs d’une dernière caresse
Chacun de ses rayons d’espoir se font alors amour
Et ses étoiles unique tourterelles
Qui vous emporte dans une telle ivresse…
C’est si doux une ville la nuit
Alors que mes pas résonnent
Sur ce qui reste de la route ici
J’ai l’impression que mon âme détonne
Qu’elle n’a plus sa place entre ses murs
Elle qui dévisage si souvent la lune
Sa dernière confidente dans ce monde inassouvi.
Je l’ai longuement contemplée
La comparant à son frangin
Sans trouver ses défauts tant hués
Ne voyant que sa bravoure digne des grands
Son armée d’étoiles prêtes à sauver
Quiconque tombe dans un guet-apens…
La nuit c’est la violence sauvage
D’un lion pris en cage
Son cœur bat aux mille tonnerres
Alors que l’enfer rouge plombe sur terre.
C’est le dernier pas
Avant un trépas certain
C’est une fillette qui se débat
Contre un ennemi assassin.
C’est si étrange une ville la nuit
Dans une éclat de lucidité
Je comprends enfin que tous mes soucis
Dans ses bras de soies trouvent leur péril
Et une dernière fois avant de m’envoler
Je salue ce spectacle magique à rendre sénile…
Re: Pensée d'une nuit...
Content de te retrouver avec ta plume princière....
Tjrs aussi beau tes écrits...
Reviens nous vite avec d'autres
xx
Pépère Decelles- Le farceur grivois
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Nombre de messages : 5625
Age : 70
Date d'inscription : 09/05/2006
Re: Pensée d'une nuit...
Wouaw! On se sentait vraiment envahis par les sentiments démontrés à travers ces lignes... Que de beauté et de talent!!
J'ai hâte de te relire!
Continue d'écrire ces merveilles!
J'ai hâte de te relire!
Continue d'écrire ces merveilles!
alex15- Le cerveau haute vitesse du forum
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Nombre de messages : 6242
Age : 34
Date d'inscription : 07/03/2005
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