Les Grands Lacs
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Les Grands Lacs
C'est un texte que j'ai écrit, à vif en juin 2007, donc il y a longtemps... ce n'est pas des vers, je ne sais même pas si c'est de la poésie, mais avec le recul, je pense qu'il a sa place ici...
Les Grands Lacs...
Soir de juin... une belle journée pourtant. De la guitare au soleil, un souper en famille... Et puis... le spleen... Me revoilà, porcelaine de Chine, Verre de Murano, la fragilité de mon écorce n'est que le reflet de celle de mon coeur.
Et suffit d'une plume pour griffer la surface polie, ouvrir une brèche.
Et je deviens tremblement de terre et raz-de marée, chambouler, trimballer, bardasser par le flot.... Perdue dans l'écume d'une mer qui ne sait même pas pourquoi elle se déchaîne... Tout ce qu'elle sait, c'est que droit devant, il ya les rochers, et aussi la plage. Mais elle sait que c'est sur les gros cailloux qu'elle ira mourir, car la plage serait beaucoup trop confortable, pour y rouler. La plage, ce n'est pas pour les soirs porcelaine, pour les soirs d'écume...
Une chanson, une parole... Rien de plus, pourquoi? Sur mon visage, on change la géographie, et de mes yeux je redessine les Grands Lacs. Deux immensités bleues, au milieu de mon masque de verre brisé. Si seulement il y avait une raison...
Le sel s'étend sur mes joues, dunes complices, habituées aux déversements... Et les perles d'eau ne m'apporte rien, rien que des questions... Dont je ne trouve jamais la réponse.
Petite nature, hyper sensible... Porcelaine, qui si souvent se brise... Statue de cire qui se regarde sans comprendre dans un miroir au reflet terni... L'eau des Grands Lacs couvre la lumière, et mes yeux ne voient que du noir. Il faut évacuer, vider les réservoirs...
Vider... Tout... Du coeur jusqu'à l'écorce... Et laisser le soleil assécher les flaques... Mais il n'y a pas de soleil, c'est la nuit, et la lune est discrète, complice comme les dunes...
Alors les Grands Lacs resteront...
Les Grands Lacs...
Soir de juin... une belle journée pourtant. De la guitare au soleil, un souper en famille... Et puis... le spleen... Me revoilà, porcelaine de Chine, Verre de Murano, la fragilité de mon écorce n'est que le reflet de celle de mon coeur.
Et suffit d'une plume pour griffer la surface polie, ouvrir une brèche.
Et je deviens tremblement de terre et raz-de marée, chambouler, trimballer, bardasser par le flot.... Perdue dans l'écume d'une mer qui ne sait même pas pourquoi elle se déchaîne... Tout ce qu'elle sait, c'est que droit devant, il ya les rochers, et aussi la plage. Mais elle sait que c'est sur les gros cailloux qu'elle ira mourir, car la plage serait beaucoup trop confortable, pour y rouler. La plage, ce n'est pas pour les soirs porcelaine, pour les soirs d'écume...
Une chanson, une parole... Rien de plus, pourquoi? Sur mon visage, on change la géographie, et de mes yeux je redessine les Grands Lacs. Deux immensités bleues, au milieu de mon masque de verre brisé. Si seulement il y avait une raison...
Le sel s'étend sur mes joues, dunes complices, habituées aux déversements... Et les perles d'eau ne m'apporte rien, rien que des questions... Dont je ne trouve jamais la réponse.
Petite nature, hyper sensible... Porcelaine, qui si souvent se brise... Statue de cire qui se regarde sans comprendre dans un miroir au reflet terni... L'eau des Grands Lacs couvre la lumière, et mes yeux ne voient que du noir. Il faut évacuer, vider les réservoirs...
Vider... Tout... Du coeur jusqu'à l'écorce... Et laisser le soleil assécher les flaques... Mais il n'y a pas de soleil, c'est la nuit, et la lune est discrète, complice comme les dunes...
Alors les Grands Lacs resteront...
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