Sur mon fil
4 participants
Page 1 sur 1
Sur mon fil
Sur un fil le détour ne semble pas être notre obstacle. Sur un fil, l’avant semble être notre ennemi. Sur cette mince ligne de vie, nous jouons sans cesse notre destination.
Des batailles de rages frappes et laisse couler le sang de chacun de ses victimes. Couper par le fil, la noirceur perd son sens. Les yeux à la renverse, la vision de permet pas que notre chemin sois continué. Sur ces traces, l’ennemi perd sa victoire et relâche son arme. Le délateur n’a pu sa place.
Sur un fil, mon revirement se constitue. Mes démons revivent par le présent et meurent par l’effacement du passé. C’est la guerre de la perte et la dénonciation de ma vision. Les rangs se forment et les soldats me regardent. Sans paroles, ma croisade s’entama. Celle de la révolution. Celle de la recherche. Celle de mon futur.
Sur un fil, ma mère s’y laissa tomber.
Des batailles de rages frappes et laisse couler le sang de chacun de ses victimes. Couper par le fil, la noirceur perd son sens. Les yeux à la renverse, la vision de permet pas que notre chemin sois continué. Sur ces traces, l’ennemi perd sa victoire et relâche son arme. Le délateur n’a pu sa place.
Sur un fil, mon revirement se constitue. Mes démons revivent par le présent et meurent par l’effacement du passé. C’est la guerre de la perte et la dénonciation de ma vision. Les rangs se forment et les soldats me regardent. Sans paroles, ma croisade s’entama. Celle de la révolution. Celle de la recherche. Celle de mon futur.
Sur un fil, ma mère s’y laissa tomber.
cocci- La poète enflammée
-
Nombre de messages : 1803
Age : 33
Date d'inscription : 29/12/2005
Re: Sur mon fil
Bon, suite à ta demande cocci ...
Pour cette prose j'ai plusieurs impressions. Premièrement : c'est un peu vide de sens, des mots jetés çà et là pour simplement montrer une émotions. Deuxièmement : On dirait plus un journal intime avec plein de sous-entendu que seul la personne qui l'a écrite puisse se comprendre.
Donc aucune communication avec le lecteur, aucun message clair passé excepté l'émotion dans la prose ( pour celle-cis : Désespoir etc bien dit ). Normallement le but d'écrire carrément c'est de faire passer un message mais il y en a pas vraiment. C'est mal organisé, aucun sens directe entre les phrases, donc très dure à comprendre.
C'est bien de laisser libre-cours à l'interprêtation du lecteur mais trop laisser d'interprêtation ça détruit le texte tellement qu'on s'y retrouve plus du tout. Même en le lisant plusieurs fois moi même je pourrais trouver une dizaine d'interprêtation dans cette prose.
Ca peut avoir énormément de sens et d'interprêtation. Mais trop c'est comme pas assez ... Ca en devient à une interprêtation nulle et un sens inexistant.
Inside : Bon et, finalement, aucun raport avec Lafontaine.
Pour cette prose j'ai plusieurs impressions. Premièrement : c'est un peu vide de sens, des mots jetés çà et là pour simplement montrer une émotions. Deuxièmement : On dirait plus un journal intime avec plein de sous-entendu que seul la personne qui l'a écrite puisse se comprendre.
Donc aucune communication avec le lecteur, aucun message clair passé excepté l'émotion dans la prose ( pour celle-cis : Désespoir etc bien dit ). Normallement le but d'écrire carrément c'est de faire passer un message mais il y en a pas vraiment. C'est mal organisé, aucun sens directe entre les phrases, donc très dure à comprendre.
C'est bien de laisser libre-cours à l'interprêtation du lecteur mais trop laisser d'interprêtation ça détruit le texte tellement qu'on s'y retrouve plus du tout. Même en le lisant plusieurs fois moi même je pourrais trouver une dizaine d'interprêtation dans cette prose.
Ca peut avoir énormément de sens et d'interprêtation. Mais trop c'est comme pas assez ... Ca en devient à une interprêtation nulle et un sens inexistant.
Inside : Bon et, finalement, aucun raport avec Lafontaine.
Miguael- Membre qui a été oublié
-
Nombre de messages : 218
Age : 32
Date d'inscription : 28/12/2005
Re: Sur mon fil
À cocci, voici ce que tu m'inspires:
Sur un fil, tu marches depuis les émois de ta naissance. Tu rampais le regard souriant jusqu'au jour où les 2 fils qui soutenaient le tien t'ont permis de te lever et d'avoir ton autonomie. Ton fil a pris sa forme et son détail mais tu as regardé derrière. Des démons te suivaient et tu t'es laissée rattraper, tu t'es battue et tu es retombée sur ce fil qui a bien failli te lâcher. Étendue sur le fil de ta vie, tes mots ont grandi dans ton coeur et une main devant l'autre, tu as relevé tes pieds chancelants pour reprendre l'équilibre sur ton fil maintenant fait d'acier. Tu regardes derrière, les yeux grands au souvenir de cette bataille qui a failli te tuer, tu vois les croches, les routes et les détours que tu as empruntés mais le fil tient bon et tu te remets à avancer. Tout au long de cette vie qui saura t'habiter, ton fil se fortifiera au gré du passé de tes aventures et mésaventures et quand tu verras enfin le pieu qui tient l'autre extrémité de ton fil, tu t'étenderas le visage souriant en attendant qu'il t'enveloppe pour te projeter là où d'autres fils attendront tes doux pas.
Sur un fil, tu marches depuis les émois de ta naissance. Tu rampais le regard souriant jusqu'au jour où les 2 fils qui soutenaient le tien t'ont permis de te lever et d'avoir ton autonomie. Ton fil a pris sa forme et son détail mais tu as regardé derrière. Des démons te suivaient et tu t'es laissée rattraper, tu t'es battue et tu es retombée sur ce fil qui a bien failli te lâcher. Étendue sur le fil de ta vie, tes mots ont grandi dans ton coeur et une main devant l'autre, tu as relevé tes pieds chancelants pour reprendre l'équilibre sur ton fil maintenant fait d'acier. Tu regardes derrière, les yeux grands au souvenir de cette bataille qui a failli te tuer, tu vois les croches, les routes et les détours que tu as empruntés mais le fil tient bon et tu te remets à avancer. Tout au long de cette vie qui saura t'habiter, ton fil se fortifiera au gré du passé de tes aventures et mésaventures et quand tu verras enfin le pieu qui tient l'autre extrémité de ton fil, tu t'étenderas le visage souriant en attendant qu'il t'enveloppe pour te projeter là où d'autres fils attendront tes doux pas.
Dernière édition par le Dim 21 Jan 2007 - 22:53, édité 1 fois
pyramel- avec un «p» minuscule
-
Nombre de messages : 3610
Age : 43
Date d'inscription : 11/09/2005
Re: Sur mon fil
La beauté du poème ou de la prose n'est surtout pas dans le fait de démontrer clairement une émotion. L'émotion doit transparaitre doucement lorsque le poème est lu et relu. Plus l'émotion est difficile à saisir, plus il est évident que le poète n'arrivait pas à exprimer, même dans ses mots, les sentiments qui le dévoraient. Cette prose n'a rien à voir avec un poème du premier degré où l'on dit :"Je le déteste, la haine m'envahit, je voudrais qu'il trépasse, je veux que mon tour passe".
Les mots employés par cocci sont si crus et embrouillés dans une page où semble régner le cafouilli qu'il est clair que cet épisode lui brise le coeur. Les multiples interprétations permettent à toutes sortes de gens de se retrouver dans ce poème et n'est-ce pas le but de l'art?
Les mots employés par cocci sont si crus et embrouillés dans une page où semble régner le cafouilli qu'il est clair que cet épisode lui brise le coeur. Les multiples interprétations permettent à toutes sortes de gens de se retrouver dans ce poème et n'est-ce pas le but de l'art?
pyramel- avec un «p» minuscule
-
Nombre de messages : 3610
Age : 43
Date d'inscription : 11/09/2005
Re: Sur mon fil
ça me touche énormément pyra...c'est magnifique....tu as trouver les mots parfait....et tu me prouve que j'ai bien transmit mon message... merci *calin*
cocci- La poète enflammée
-
Nombre de messages : 1803
Age : 33
Date d'inscription : 29/12/2005
Re: Sur mon fil
Wow... c'est tellement beau...
alex15- Le cerveau haute vitesse du forum
-
Nombre de messages : 6242
Age : 34
Date d'inscription : 07/03/2005
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|