Deux amants à Venise, Scène II

Et voilà la deuxième scène de '' Deux amants à Venise '' ( Première scène posté un peu avant pour ceux qui tombe sur ce post sans savoir de quoi il en retourne.

Vos commentaires seront encore apprécié
Mais bon, je me tais ! Bonne lecture !


Scène II

Constanza se promène dans une des pièces de la maison, entrent Teodoro, Junin et Maria. Les deux derniers se retient après révérence.

Constanza :
Enfin mon fils vous êtes arrivé
Cela fait longtemps que je vous ai envoyé chercher
J'ai à vous annoncer
Une nouvelle qui vous plaire devrait.

Teodoro :
Et bien ma mère je suis toutes ouïes
Quelle est cette nouvelle inouïe
Qui ainsi vous colorie
Qui vous met dans une telle euphorie !?

Constanza :
Mon fils, promise, je vous ai trouvé
Son nom, déjà vous connaissez
Antonela, elle se fait appeler
Elle est belle, elle est jeune !
Avec nous, demain elle déjeune

Teodoro :
Mais! Ma mère! Vous plaisantez
J'avais cru vous faire comprendre
Que d'elle savoir, rien je ne voulais
C'était bien ceci que j'étais venu apprendre ?!

Constanza :
Vous m'agacez, mon fils
Cette demoiselle est un vrai lis
Comme les Rois de France
Elle est d'une extrême vaillance!
Puis elle est de votre âge
Et a un vrai héritage
Magnifique dote
Pour une sotte
Qui veut de vous

Teodoro :
La marier, ma mère, je ne veux pas !
Ne comprenez-vous donc pas ?!

Constanza :
Mais qu'importe ce que vous voulez!?
Ici seul compte ce qui pour notre bien est!

Teodoro :
À l'idée de l'épouser je ne suis que dégoûté !

Constanza :
Taisez-vous, idiot que vous êtes
Vous ne savez plus ce que vous dites, vous faites !
Marié, vous allez être
D'en décider, vous n'êtes pas maître !

Teodoro :
Je proteste !

Constanza :
Votre comportement m'indigeste !

Teodoro :
Mais je ne l'aime !

Constanza :
Vous l'épouserez quand même !
Ici pas de place pour vos poèmes!
Cette discussion est finie!
Je ne veux de vous aucune félonie
Demain nous la rencontrerons
Que votre amour soit au rendez-vous ou non!

Constanza quitte la pièce en claquant la porte, Teodoro se jette sur un divan

Teodoro :
Pourquoi devons-nous toujours en revenir à ça
Avoir à prendre femme
Me semble chose infâme
Satané mère, ne m'aimez-vous donc pas ?
Dois-je pour vous plaire
Ainsi trahir mon cœur
Enfant, ne m'avez vous pas apprit les mœurs
Ou l'amour est le sentiment exemplaire ?
Pourquoi empêcher
Mon cœur d'aimer librement
Pourquoi donc m'obliger
À prendre femme éternellement ?
Et toi, Bassanio, mon amour
Ou est tu en ce jour?
Solitaire sans doute ...

Teodoro se lève soudainement et se frappe le front de sa main, agité.

Ah!!! Bassanio, mais oui!
Ce jour tu prends femme
Obligé toi aussi à ce geste infâme
Penses-tu au moins à moi ?
Allons voir ou tu es
Et dans quel état ils t'auront laissé !

Teodoro sort alors de la pièce

À la prochaine

Par Miguaël et Andrea Spano

Wow j'aime vraiment la tournure des phrases!! Il y a des rimes qui sonnent magnifiquement à mes oreilles, c'est wow! J'ai hâte à la suite...