Révoltée

Je m’enfuirai… Voici les mots qui résonnent à mon oreille, un cri qui déchire le jour bleu. Je m’enfuirai de cet enfer qui me bouscule avec des ombres incompréhensibles et désarticulés. Je m’envolerai loin de ses démons qui veulent m’enterrer vive sous leurs calomnies. Si ce ne serait du fait que je les sens, que je les voit m’épier, peut-être pourrais-je continuer à normalement. Mais leurs jeux ne cessent pas, leurs canons crient toujours dans ma direction. Elles m’étouffent de leur gaz, de leur masque et de leurs costumes de clowns.

Non je ne peux pas les défier avec mon vulgaire pistolet à eau que représente mes paroles lancer dans la nuit. Je ne peux pas m’en éloigner, elles m’ont collé au titre de souffre douleur. J’ai beau cracher, lancer des regards meurtriers, je sens déjà leurs fouets me lacérer le dos, arrachant ma chair encore vive de leurs derniers coups. Je retiens mes larmes, je dois me montrer fière devant elles, je ne veux pas tomber dans le vide d’une dépression atmosphérique qu’entraîneraient mes larmes. Je dois rester droite, il le faut pour ma survie.

Malgré les gens qui me soutiennent, je me sens de plus en plus devenir un pantin apeuré, qui attend seulement qu’on le jette sur le mur, qu’on lui brise les membres, que ses pensées s’envolent enfin librement. Mes lèvres, mes yeux et mes oreilles se ferment au monde extérieur. Je ne parle plus, ne vois plus et n’entends plus. Je n’espère même plus le sauveur que j’ai toujours espérée qui viendrait me délivrer des griffes de ces dragons. Je vois le noir de la Mort m’encercler déjà, tandis que je m’efforce à rester droite malgré ma démence. Je sens le vent froid du repos que j’ai recherché, que je trouve enfin…

Adieu l’enfer, ce soir je retrouve le paradis. Je sais que tu t’ennuieras de moi, ton souffre douleur, mais je ne peux plus tolérer ta froideur qui m’a surpris au début. Tu m’avais promis la chaleur d’un doux foyer et, à la place, je me retrouve dans le froid du grand nord. Je ne te montrerai pas le doigt d’honneur, mais, désormais, si tu désires passer un autre contrat, voici ce que je te dirai : Parle à ma main!

très bien!!!! je t'aime fort

moi aussi ^^

j'adore, ca me fait penser à un livre que j'ai lu, si je le retrouve je vais te donner le titre... un seul détail, dans ton premier paragraphe "gaz= parfum, masque=maquillage, costume=mode" si tu veux que ton texte reste lyrique et poétique, il ne faut pas expliquer les termes, parfum maquillage et mode sont crus, et ne vont pas avec la langueur du reste. Mais c'est une belle poésie de cirque, libertine et douce, ca berce mon âme d'une tristesse étouffante, bravo encore!

Merci pour le conseil ^^ je crois que je vais le modifier ce passage ^^ merci des conseils! ^^ Et merci tout court