Journal d'une fille...

"Je ne me ferai pas choisir, je serai la p'tite grosse choisie en dernier dans l'équipe de hockey cossom. Parmis toutes les plus belles filles de ma classe d'éducation physique je fais office de pichou. Pourquoi encore une autre année à endurer ça? Le hockey bottine est le seul sport que j'aime pour lequel j'ai envie de me défoncer même si je ne suis pas bonne, mais je serai encore la dernière choisie, celle qu'on a pas le choix de prendre dans son équipe, celle qu'on regarde dans le style, toi tu es sur le banc et tu y restes jusqu'à ce qu'on ait pas le choix de te faire jouer. Tu restes assise si longtemps sur le banc à encourager des filles qui ne daignent même pas un regard sur toi dans l'espoir de te faire accepter même si tu es la plus pourrie de ta classe et puis la petite bosse de l'équipe te dit que c'est à ton tour. Tu t'élances dans le gym, tu cours comme une folle, tu cherches la rondelle de plastique, tu l'as, tu fonces vers le but, et tu la mets dedans! Yé, je l'ai eu je suis si contente! La fille à coté de toi crie: " C'est Pascale qui a compté !! C'est Pascale!!!" Et mon sourire tombe, Pascale c'est pas moi, c'est l'amie de la boss de l'équipe. C'est moi qui ai compté, mais la vieille bitch fait croire à tout le monde que c'est Pascale car elle était juste à coté de moi. Je retourne sur le banc. Je déteste l'éducation physique, je ne veux plus rien savoir du sport."

-journal d'une fille qui n'aimait que plus ou moins les sports d'équipe mais qui depuis ce fameux jour il y a 10 ans, DÉTESTE le sport tout court.

" Je n'étais ni trop sportive, ni trop populaire non plus. Souvent l'une des dernière choisie parce que je ne pouvais rien apporter de bon à mon équipe. Cette année là, mauvaise nouvelle, les groupes d'éducation physique sont démixés. Nous ne serions que 21 filles dans le groupe. Question d'être juste, donnons leur aussi une fille comme prof. Marie-Josée. Juste d'entendre son nom, l'école entière frissonait. À chacun des cours, du mois de septembre au mois de juin, elle nous faissait courir, un minimum de 15 minutes par cours, en prévision du test cooper (les fameux bip-bip). Pourquoi chercher à m'humilier autant? Je ne sais pas courir, je hais courir, j'ai pas de souffle, je vire au mauve après 32 secondes. Chaque cours, je sens ces 20 regards qui se moquent de moi, je vois ces 20 sourires en coin qui frappent droit au coeur, j'entend ces 20 chuchottements toujours trop forts. Je t'en supplie Marie-Josée, fait cesser mon calvaire! Croyez le ou non, j'ai fini par comprendre. Marie-Josée n'était pas qu'une folle qui cherche à se faire détester par tout les moyens. C'était seulement une prof qui n'accepte pas non comme une réponse. Une prof qui exige que tout le monde donne le meilleur de soi, que tout le monde se surpasse. Une prof qui croie en tout le monde, une prof qui croie en moi! Une motivatrice incroyable. Une prof qui a réussi à me faire croire en moi. Cette année là, quand le fameux test des bip-bip est arrivé, j'ai fini 2e fille de mon niveau, devant toute celles qui ont se sont moqué de moi. Devant toutes les sportives, les populaires, les p'tites boss, les Pasquale. Peut-être qu'aucune d'entre elles ne l'a remarqué. Peu importe. Marie-Josée, elle, l'a remarqué. JE l'ai remarqué. C'est ça qui compte."

Journal d'une fille qui depuis ce jour-là, croie un peu plus en elle...

^^ wow j'ai partie la vague! ^^' arf par exemple que celui de pyra c'Mest pas joie... calin?

merci.... je l'oublierai jamais... ces fameux cours d'édu..